Le Pitch
Usé d’une longue carrière passée dans la fosse de l’opéra de Paris, un musicien s’interroge sur la place que prend son instrument dans sa privée et dans sa vie professionnelle.
Où sont les limites, y en a t-il, d’ailleurs… ?
Une formidable interrogation sur l’amour, la passion, la confusion et le sens de la vie.
En remontant le fil de son parcours, il s’interroge sur toutes celles qui l’ont accompagnées.
Ce soir encore, il voulait rentrer tout seul, sans ELLE, il semblait décidé.
Rompre, arrêter là, bref, raccrocher… Dès lors, il ouvre la voie à des questions fondamentales qu’il ne s’était jamais posées…
Diversions ou digressions musicales, confessions à double sens : il brouille les pistes et nous entraîne dans une étonnante rétrospective de sa vie de musicien.
Notre Avis :
Les mots pour évoquer les maux, les notes pour s’ échapper de la partition et “Elle”, singulier, plurielle, avec ou sans piston, pour une seule note ou plusieurs, pour mener campagne , pour ou contre, ou comme compagne tout contre.
Elle .. emoi… Elle sans moi… ou Elle et moi ( nous, vous..) comme autant de mosaïques d’émaux qui s’assemblent, se désassemblent, de Légos pour un ego titubant, vibrant claironnant au gré des tubes cuivrés en solo ou en compagnie , en orchestre.
Entrez dans L’univers d’Emmanuel Van Cappel , là où les mots comptent double , voir triple, là où les notes s’égrènent hors de tout engrenage , s’envolent , s’échappent, glissent , trébuchent, tintinnabulent.
Rendez vous avec l’émoi, les moi où les mois, les années, la notion du temps compte , si l’on décompte ou file, défile au fur et à mesure, d’une mesure musicale le temps d’une pause ou d’une poésie au cours d’un interstice glissé, soufflé mais pas forcément joué…
Découverte d’un instrument… d’un cuivre, d’un son, de vibrations de la musicalité de solos murmurés loin des images de fanfare, des clichés, des éclats, du clinquant.
Regard humble et sans concession , miroir sans tain sur un univers, le carcan des sérails,
Ce moment “Théâtre” dans les nuages du Théâtre du Lucernaire, à l’étage du “Paradis” est un moment dont les notes et les mots résonneront au delà du seuil … et l’écureuil ne manquera pas de glaner les précieuses noisettes qu’il réservera pour les périodes de disette.
En conclusion : une parenthèse de poésie enchantée, une découverte , une alchimie que je vous invite à découvrir ,
Un résumé serait trop étroit pour contenir la palette offerte par cet artiste singulier
Informations Utiles
Théâtre le Lucernaire : Réservation
Théâtre (~ 110 places)
53 rue Notre-Dame-des-Champs
75006 Paris