Madame Pylinska et le secret de Chopin

Le roman

Madame Pylinska et le secret de Chopin est le septième opus du Cycle de l’invisible de Eric-Emmanuel Schmitt. Il a été publié le 28 mars 2018 chez Albin Michel.

Résumé :

« – Madame Pylinska, quel est le secret de Chopin ?

-Il y a des secrets qu’il ne faut pas percer mais fréquenter : leur compagnie vous rend meilleur. »

Informations Pratiques

Théâtre Rive Gauche : Réservations 

Pour tous Renseignements : Théâtre Rive Gauche 

Une pièce de Eric-Emmanuel SCHMITT
Mise en scène Pascal FABER

Avec
Eric-Emmanuel SCHMITT
Nicolas STAVY (piano)

Du 3 septembre au 4 Octobre 2020

Du mardi au samedi à 20h30
Matinées les dimanches à 15h
Relâche exceptionnelle le mercredi 11 septembre

En Métro : metro - ratp

Quatre stations de métro desservies par quatre lignes de métro :

  • Station Edgar Quinet : Ligne 6 – c’est la plus proche
  • Station Montparnasse : Ligne 4, 6, 12, 13
  • Station Gaîté : Ligne 13
  • Station Vavin : Ligne 4

En bus : bus - ratp

Quatre lignes de bus s’arrêtent à proximité :

  • Ligne 89 (Arrêt : Maine Vaugirard)
  • Ligne 91 (Arrêt : Gare Montparnasse)
  • Ligne 92 (Arrêt : Gare Montparnasse)
  • Ligne 96 (Arrêt : Gare Montparnasse)

En vélo : velib

Deux stations vélib’ au 13 et au 33, boulevard Edgar Quinet

En voiture : Le parking Montparnasse, situé sous la Tour Montparnasse est le plus pratique.

Le Pitch

Madame Pylinska, aussi accueillante qu’un buisson de ronces, impose une méthode excentrique pour jouer du piano : se coucher sous l’instrument, faire des ronds dans l’eau, écouter le silence, faire lentement l’amour… Au fil de ses cours, de surprise en surprise, le jeune Éric apprend plus que la musique, il apprend la vie.

Notes du Théâtre

Une fable tendre et comique, garnie de chats snobs, d’araignées mélomanes, d’une tante adorée, et surtout de mélodies de Chopin. Les grands compositeurs ne sont pas que des compositeurs, mais des guides spirituels qui nous aident et nous apprennent à vivre…

Après le triomphe de “Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran”, Eric-Emmanuel Schmitt remonte sur les planches pour 30 représentations exceptionnelles. Dans ce monologue autobiographique et drôle où il fait vivre plusieurs personnages colorés, accompagné de Nicolas Stavy, pianiste de réputation internationale, il explore l’oeuvre de Chopin, sautant de pièces célèbres à des pages plus rares.

Avis

Qui a ouvert un livre d’Eric Emmanuel Schmitt  n’aura pas manqué de savourer  la musicalité des mots qu’il pose, dépose et couche sur les pages comme autant de notes sur une partition.

Aussi, voir évoluer Eric Emmanuel Schmitt entre un piano à queue  et un pupitre,  résonne comme une évidence.

L’auteur et comédien  nous invite à découvrir son histoire, son parcours initiatique , son épiphanie aux côtes de la truculente et pittoresque Madame Pylinska et de l’évanescente Tante Aimée.

Le seul en scène devient très vite duo avec les notes de Nicolas Stavy ;  la plume et les mots jouent tantôt en solo , tantôt en duo, le conte, la fable, esquissent  des tableaux qui s’imposent, s’exposent par touches sonnantes , vibrantes, rayonnantes et irradiantes…

Les notes s’égrènent, s’envolent , virevoltent, s’accrochent aux mots ou  s’en décrochent tandis que se glissent les images d’ un  vibrato qui  fait des ronds dans l’eau, de  la rosée qui se laisse cueillir ou encore du  vent qui fait bruisser les feuilles d’un arbre bien enraciné.

Sous le souffle des préludes , les ondes des berceuses, les échos des balades, tout comme Nicolas Stavy, nous abandonnons volontiers la partition pour nous laisser traverser, irriguer par la mélodie des notes, l’éloquence des silences … la magie opère ! 

Le temps se suspend tandis que nous nous surprenons à porter attention à nos  inspirations,  nos respirations, à  prendre la mesure de cet air, de ces airs qui emplissent la salle tout autant que nos poumons.  Nous entrons avec délice en résonance…accueillons les ricochets, percevons les effets papillon

L’Alchimie est là : les notes subliment les mots , les mots sonnent justes , les notes ne s’imposent pas , l’équilibre est parfait.

La pièce de théâtre garde  toute  sa légitimité : le spectacle est bien vivant, Nicolas Stavy nous enchante avec les notes de son piano et Eric Emmanuel Schmitt fait vivre anecdotes, personnages  , les histoires s’entre-mêlent, les esquisses s’agrémentent de détails qui donnent relief et réalisme aux tableaux. Sous le vernis, les apparences, les failles, les blessures se drapent de légèreté, se teintent d’humour, se voilent de tendresse et de pudeur.

Place aux différents niveaux de lecture, d’écoute, de perception : chacun pourra  y  puiser  les  doses  d’humour, de rire, de sourire, d’énergie, de poésie et de musicalité.

Un moment théâtre qui vous invite au voyage intérieur, à porter un autre regard, prêter une autre oreille, investir d’autres univers… Une invite à prendre soin de soi, à être soi à l’instar de cette araignée qui glisse le long de son fil quand les notes et les harmonies sonnent justes ou de ces deux mésanges … mi anges … volatiles.

Au delà des notes et des mots , chacun saura apprécier le sens profond , l’essentiel … l’essence …ciel

Éric Emmanuel Schmitt nous ouvre les portes de son univers , de notre univers, libre à chacun d’en franchir le seuil et d’explorer le couloir qu’il aura choisi d’emprunter uni vers celle … ou celui ou bien seul.

Un grand Bravo aux talents Conjugués d’Eric Emmanuel Schmitt, Nicolas Stavy et Pascal Faber !

Merci pour avoir permis la rencontre après le spectacle ! 

 

Voir l’ interview de Nicolas Stavy

Voir l’Interview de Pascal Faber 

 Quelques mots à d’ Eric Emmanuel Schmitt à retenir 

” Écris ! Écris toujours en pensant à ce que t’a appris Chopin. Écris piano fermé, ne harangue pas les foules. Ne parle qu’à moi,qu’à lui, qu’à elle. Demeure dans l’intime. Ne dépasse pas le cercle d’amis. Un créateur ne compose pas pour la masse, il s’adresse à un individu. Chopin reste une solitude qui devise avec une autre solitude. Imite-le. N’écris pas en faisant du bruit, s’il te plait, plutôt en faisant du silence. Concentre celui que tu vises, invite-le à rentrer dans la nuance. Les plus beaux sons d’un texte ne sont pas les plus puissants, mais les plus doux.”

NOTE DE L’AUTEUR ET INTERPRETE

(Crédit photo : Pascal ITO)

Au milieu du salon familial trônait un piano sombre que torturait régulièrement ma grande sœur. Or, un jour, une femme s’assit devant le meuble et en tira des sons enchanteurs : le temps s’arrêta, la lumière envahit la pièce, on entendit la respiration du silence.
Que s’était-il passé ? Chopin…
Toute ma vie, j’ai cherché le secret de ce moment-là, vécu à l’âge de dix ans. Passionné, j’ai appris la musique, étudié le piano mais Chopin m’a toujours  échappé alors qu’il  palpite sous d’autres doigts que les miens. À vingt ans, en rencontrant une professeure de piano polonaise complètement excentrique, Madame Pylinska, j’ai traqué le secret de Chopin.
D’où vient l’étonnant bienfait qu’il apporte à nos âmes ?
Où nous emmène-t-il ?

Eric-Emmanuel SCHMITT

NOTE DU METTEUR EN SCENE

(Crédit photo : Amandine GAYMARD)

Avoir vu naitre, page après page, cette pittoresque Madame Pylinska et ses méthodes peu orthodoxes, percevoir comment elle influença le parcours d’Eric-Emmanuel Schmitt, tant dans sa vie d’auteur que d’homme avide de percer les secrets, fut pour moi un immense cadeau. Puis cela m’offrit également de découvrir un compositeur de génie. Dans le spectacle, la musique de Chopin et les mots d’Eric-Emmanuel Schmitt cheminent à part, puis, parfois, ne font plus qu’un : les mots deviennent musique, la musique devient verbale ; ensemble ils nous plongent au cœur de l’humain. Avec cette même douceur, ce même souffle, cette même énergie, je me suis efforcé de donner chair à la rencontre. Une rencontre faite de petits riens, au premier abord insignifiants, mais qui, au final, secouent et véhiculent tant de réponses et de questionnements. Une rencontre sur l’apprentissage de la vie. Une rencontre comme je les aime, tendre mais également habillée d’humour, et qui nous plonge au plus intime de l’intime.

Pascal FABER

PIANISTE : NICOLAS STAVY

(Crédit photo : Jean-Baptiste MILLOT)

Nicolas Stavy se produit sur de prestigieuses scènes internationales telles que le Festival de la Roque d’Anthéron, Festival piano aux Jacobins, Salle Pleyel, EuroArt Praha Festival, Festival « Fex » de Grenade, Klavier Ruhr Festival, Casals Hall de Tokyo, Athenaeum de Bucarest, Victoria Hall de Genève, Hong-Kong Academy for Performing Arts, 92nd Street Y of New York…  Et en soliste avec de grandes formations telles que l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre Philharmonique de Bucarest, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de la Garde Républicaine…

Il se produit en musique de chambre avec des personnalités musicales telles que Daniel Hope, Pierre Génisson, Cédric Tiberghien, Karine Deshayes, le Quatuor Ébène… Il participe également à des projets en compagnie de comédiens tels que Robin Renucci, Didier Sandre, Brigitte Fossey, Eric-Emmanuel Schmitt.

Nicolas Stavy est lauréat de plusieurs concours internationaux : Prix Spécial au Concours Chopin à Varsovie en 2000, Deuxième Prix au Concours International de Genève en 2001, Quatrième Prix au Concours Gina Bachauer aux États-Unis en 2002, Deuxième Prix du Young Concert Artists de New York en 2003…

Ses derniers disques ont été salués par la critique française et internationale, ffff Télérama , **** the Guardian,  Coup de cœur France musique, Maestro de la revue pianiste…

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