THEATRE DES GÉMEAUX
10 rue du Vieux Sextier
84000 – AVIGNON –
22h30
Le pitch et les annonces
Ce n’est pas parce que Louise a passé toute sa vie en usine à enfiler des baleines de parapluie qu’elle n’a pas d’opinion sur la vie et la société.Et c’est ce qu’elle va prouver à son fils Antoine, ex-sportif devenu Youtuber, en décidant de se présenter aux prochaines élections municipales de sa commune!
« Louise au parapluie » est une comédie humaine qui dépeint notre rapport à la société actuelle avec beaucoup d’humour et de tendresse.
Notre avis
Dès la première scène le décor est planté : une cuisine « old âge » aux couleurs des années 60-70 dans laquelle évolue Louise face à Antoine , son fils, une tablette tactile dans les mains en phase de selfies pour ces « followers »
L’histoire de Louise et son fils pose la question du sens, de la sincérité, de la congruence : peut on rester fidèle à soi même , rester sincère, authentique et aligné avec ses valeurs sans céder à l’appel des sirènes du web, aux chimères de la fulgurance d’une notoriété basée sur la construction d’une image tronquée par Les sponsorings
Quand le faire savoir prime sur le savoir faire , les dérives deviennent des écueils
Louise ne cède pas aux chimères et garde son cap malgré une naïveté dont on pourrait l’affubler trop hâtivement ; son amour sincère et authentique chevillé au corps, pour son fils mais aussi pour son métier, son art, ce savoir faire autour de ces parapluies qui passent entre ces mains lui permet de ne pas s’égarer
On retiendra toute la tendresse , la beauté du geste d’un artisan au cœur de son art mais aussi l’humour complice , la bienveillance qui jalonnent cette belle histoire.
Louise comme ses parapluies traversent le temps, sans plier sous le vent , permettant à celles et ceux qui souhaitent de passer entre les gouttes sans trop se mouiller…quoique ! le mouillage comme ancrage peut parfois être plus que nécessaire…
- Metteur en scène : Emmanuel Robert-Espalieu
- Interprète(s) : Myriam Boyer, Prune Litchtlé, Guillaume Viry
- Régisseur : Charles Degenève
- Décor : Jean Michel Adam
- Costumes : Camille Duflos
