DOM JUAN

 DU 11/04/2019 AU 14/07/2019

 PARIS – THEATRE LE RANELAGH

 

Adaptation & mise en scène de Jean-Philippe DAGUERRE 
Assistant à la mise en scène Grégoire Bourbier 

Avec Simon Larvaron, Teddy Melis, Vanessa Cailhol, Grégoire Bourbier, Nathalie Kanoui, Charlotte Ruby, Tonio Matias, André-Marie Mazure 

Musiciens : Tonio Matias, André-Marie Mazure, Charlotte Ruby 
Création  direction musicale : Petr Ruzicka 
Costumes : Corinne Rossi / Chorégraphie : Mariejo Buffon / 
Scénographie : Sophie Jacob /Lumière : Idalio Guerreiro 

Le Pitch

Jeune noble vivant en Sicile, Dom Juan accumule les conquêtes amoureuses, les jeunes filles nobles comme les servantes, et les abandonne au déshonneur. A ses côtés, son valet Sganarelle est terrorisé par son insolence et son cynisme. 
Ils fuient, poursuivis par Elvire, épouse éplorée délaissée par le séducteur, et par les frères de celle-ci, qui entendent bien obtenir réparation de cet affront.

Notre Avis

Le Dom Juan de Molière est devenu “maul *,hier…” sous la baguette magique de Jean Philippe Daguerre et son combo magique , ce groupe pénétrant a fait bien plus que transformer l’essai !

La scène  est devenue piste aux étoiles (ces astres qui illuminent nos cieux et dont la lumière nous parvient encore même s’ils se sont éteints)  ravivant souvenirs d’enfance, univers de ces pistes avec ces défilés d’artistes passionnés, sous  ces beaux chapiteaux,   qui n’avaient pour seule perspective que  l’enchantement des spectateurs.
Ce Don Juan est un bain de jouvence , Molière n’a pas pris une ride, bien au contraire , ce tandem débridé avec ce Sganarelle à la bride parfois abattue , qui déchante, nous enchante , nous déride ! 

Incroyable mise en scène et revisite d’un classique tellement ancré que l’on a peine à imaginer qu’il puisse être déclinable et que l’on condamnerait, par manque d’allant,  au déclin. 
L’alchimie des « moles », ( ces quantités de matière d’un système composé d’entités élémentaires) opère : mise en musique , en lumière, mise en mouvement, en perspective …danse, chant, mime, nos âmes d’enfant se réveillent , nos yeux d’adultes s’émerveillent , les mots enchantent nos oreilles … résonnent sans nul autre pareil. Si certains d’entre vous s’interrogent sur cette mise en scène, Jean-Philippe Daguerre ne trahit en aucune manière son amour pour  cet auteur de génie tant les mots , les intentions et les ressentis sont intenses, denses et authentiques …  une nouvelle collection de “Molières”  viendra sans nul doute étoffé son palmares. Ce Dom Juan en habit de lumière saura vous séduire à l’insu de votre plein gré. 

Pas une minute perdue, égarée, chancelante ou vacillante 
Pas de minutes à perdre non plus pour celles et ceux qui n’étaient pas là : courrez applaudir cette magnifique Concorde qui illuminera votre place parisienne, confortablement blotti dans l’écrin du Ranelagh

 

 

 

 

 

 

NB : Jargon du Rugbyman … Il y a maul quand un joueur portant le ballon est saisi par un ou plusieurs adversaires, mais est soutenu par au moins un de ses coéquipiers qui se liera à lui. Des joueurs peuvent se rajouter au fur et à mesure que le maul avance. Ces joueurs sont souvent des avants, car il y a besoin de densité pour faire progresser la formation le plus loin possible vers la ligne d’en-but adverse. Quand un maul est très efficace et fonctionne sur une bonne distance de terrain, on parle d’ailleurs de « groupé pénétrant ». Comme le ballon porté est spontané, il peut commencer n’importe où dans la surface de jeu.

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